Extension de la loi du 22 février 2022 aux rapatriés d’Indochine de Bias, Sainte-Livrade-sur-Lot et de Noyant-sur-Allier.
Lors de notre entretien avec les représentants et conseillers de Mme Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, le CEP-CAFI a déposé officiellement une requête concernant l’extension de la loi du 23 février 2022 aux rapatriés d’Indochine, loi portant sur la reconnaissance de la Nation et la réparation envers les rapatriés d’Indochine en raison des préjudices subis (mauvaises conditions de vie dans les camps, traumatisme de l’exil et de la relégation ). Celle-ci nous a adressé un courrier expliquant que la loi a été déjà votée et que son extension aux rapatriés d’Indochine ne peut pas se réaliser. Le CEP-CAFI, accompagné de l’association ARENA de Noyant-sur-Allier, se tourne désormais vers les députés qui, seuls, peuvent déposer une nouvelle loi spécifique pour les rapatriés d’Indochine.

Le CEP-CAFI a donc contacté M. Olivier Faure, Eurasien, député du groupe des socialistes, qui a accepté de nous recevoir à l’Assemblée nationale. Après avoir écouté attentivement l’histoire de ces rapatriés français de Bias, de Sainte-Livrade-sur-Lot et de Noyant-sur-Allier, ému et surpris de voir un pan d’histoire de ces rapatriés gommé, il a accepté d’écrire une nouvelle loi pour porter la reconnaissance de la Nation envers ces rapatriés et la réparation en raison des préjudices subis pendant de longues années. Nous tenons à le remercier pour son engagement et sa défense à notre cause. Nous savons que c’est un travail difficile mais nous sommes déterminés à le poursuivre jusqu’au bout . Pour nous il s’agit d’une justice et d’égalité de traitement.
Daniel Frèche, président du CEP-CAFI
